Myrique baumier 2

Myrique baumier  (Myrica Gale)

Le but de planter au bord de nos lacs et rivières est de préserver notre eau de la pollution. Il faut favoriser une berge densément végétalisée par des plantes hautes d’au moins un mètre.  Ces végétaux agiront comme un filtre en absorbant l’eau de pluie et de ruissellement.  Il est interdit de tondre ou d’avoir un simple gazon car il n’est pas assez haut.  La pluie le traverse et amène dans le plan d’eau toutes sortes de poussières et éléments polluants.

On intègre également des arbres d’envergure afin de faire de l’ombre au dessus de l’eau pour la rafraichir.  Une eau trop chaude est propice  à la croissance d’algues indésirables. Les racines de ces arbres stabiliseront le sol en profondeur.

Le myrique baumier est utile pour la renaturalisation  des berges d’un lac ou d’un cours d’eau car il freine l’érosion.  Il tolère l’inondation au printemps et la sécheresse durant l’été.  C’est la première plante qu’on installe juste au bord.

J’aime son petit feuillage vert mat qui tire sur le gris et le parfum de ses fleurs en formes de cocottes. Les herboristes l’utilisent comme assaisonnement en remplacement du poivre.

Hauteur: 1 m

Rustique jusqu’en zone 2, il s’adapte à divers type de sols:  dans le sable comme dans l’argile.  Il peut pousser à l’ombre ou au soleil.

En complément à votre aménagement au bord de l’eau, je vous suggère 2 fleurs vivaces indigènes et adaptées aux sols humides.  Tout d’abord l’iris versicole, notre fleur emblématique au Québec. Elle peut pousser dans un sol carrément détrempé, voir marécageux. Elle fleurit à la fin juin.  L’autre fleur que je vous propose est la lobélie cardinale.  Mais quel rouge!  Woaw!  Personnellement je n’aime pas le rouge mais pour cette vivace, je fais une exception.  Cette dernière pousse en sol humide mais pas détrempé. Elle fleuri au mois d’août et vous y verrez assurément des colibris la visiter.

 

Myrique baumier 1